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auteur : Aurélien Regat-Barrel | ||
Boost est un ensemble de bibliothèques C++ gratuites et portables dont certaines seront intégrées au prochain standard C++ (voir Qu'est-ce que le Library Technical Report (tr1 / tr2) ?). On y retrouve donc naturellement les concepts de la bibliothèque standard actuelle, et en particulier ceux de la STL avec laquelle elle se mélange parfaitement.
Boost est très riche : elle fournit notamment des bibliothèques pour :
La liste complète des bibliothèques classées par catégories est disponible ici : http://www.boost.org/libs/libraries.htm.
La plupart de ces bibliothèques tentent d'exploiter au maximum les possibilités du langage C++.
En fait, Boost se veut un laboratoire d'essais destiné à expérimenter de nouvelles bibliothèques
pour le C++.
Il s'agit donc aussi d'une communauté d'experts (dont plusieurs sont membres du comité ISO de normalisation
du C++) qui mettent un point d'honneur à ce qu'un
maximum de compilateurs et de systèmes soient supportés. Ils débattent aussi de l'acceptation de nouvelles
bibliothèques et l'évolution de celles déjà existantes, préfigurant ainsi ce que à quoi ressemblera certainement
la prochaine bibliothèque standard du C++ (voir Qu'est-ce que C++0x ?).
C'est donc là que réside le grand intérrêt de Boost. Outre son excellence technique et sa license
très permissive (compatible avec la GPL) qui permet de l'utiliser gratuitement dans des projets commerciaux, Boost est aussi
un choix très viable sur le long terme. En effet, on peut légétimement espérer qu'un nombre important
de ses bibliothèques soient un jour standardisées, ce qui en fait un outil dans lequel on peut
investir du temps (et donc de l'argent) sans craindre de tout perdre au bout de quelques années
faute de support ou d'évolution.
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auteur : Aurélien Regat-Barrel | ||
Une bonne partie des bibliothèques qui composent Boost peuvent être utilisées directement, sans nécessiter aucune compilation.
Si, dans un premier temps, votre utilisation de Boost se limite à ce genre de bibliothèque,
installer Boost consiste simplement à rendre ses fichiers d'en-tête accessibles à votre compilateur (INCLUDE PATH).
Référez vous à la documentation de ce dernier pour savoir comment procéder.
Quant aux autres bibliothèques bâties sur des appels système telles que boost::filesystem, boost::date_time,
elles nécessitent auparavant d'être compilées. Pour cela, Boost utilise son propre système de génération de type make : Boost.Jam,
ou plus simplement bjam.
Il faut d'abord compiler ce dernier (ou récupérer une version compilée), avant de l'utiliser pour compiler la bibliothèque.
Pour plus d'information sur la compilation de Boost, référez-vous à la documentation disponible en ligne ou encore
dans le répertoire /tools/build/.
Pensez aussi à effectuer une recherche sur nos forums.
Enfin, les utilisateurs de Visual C++ peuvent utiliser la version prête à l'emploi gracieusement mise à leur disposition par :
Boost Consulting.
Vous pouvez lire à ce sujet le tutorial Installer et utiliser Boost sous Windows avec Visual C++ 2005.
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auteur : Aurélien Regat-Barrel | ||
La principale source d'information sur Boost est la documentation officielle de chaque bibliothèque disponible sur le site de Boost.
En dehors de cela, il existe malheureusement assez peu de références sur le sujet.
Citons néanmoins les tutoriels de Miles, en français :
Un aperçu des possibilités des bibliothèques de Boost.
Ainsi que quelques livres (en anglais) :
Et bien sûr la présente FAQ qui comporte une section consacrée à Boost.
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auteurs : Aurélien Regat-Barrel, Laurent Gomila | ||
Boost met à notre dispositions plusieurs types de pointeurs intelligents (voir Boost Smart Pointers). Les plus couramment utilisés sont boost::shared_ptr et boost::shared_array (pour les tableaux) qui sont des pointeurs intelligents fonctionnant par comptage de référence :
Ce programme produit le résultat suivant s'il est compilé pour ne pas ignorer les assertions :
objet1
Destruction de objet1
objet2
Destruction de objet2
Assertion failed: px != 0
Si la donnée manipulée est une ressource un peu particulière, et ne doit pas être libérée via delete, on peut spécifier via un foncteur
le comportement à adopter lors de la libération du pointeur intelligent :
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auteur : Aurélien Regat-Barrel | |||||
Elles sont très nombreuses, et équivalentes à celles sur les pointeurs bruts dans leur grande majorité.
Prenons l'exemple de base suivant :
L'upcasting est bien évidemment implicite, comme il le serait pour un pointeur brut :
Concernant le downcasting et le constcasting, il est nécessaire de recourir à des fonctions libres spécialisées:
Les trois fonctions de conversions présentées ci-dessus:
ont été ratifiées par le commité de normalisation ISO et incluses dans le Technical Report 1 (tr1). Ce n'est pas le cas de quatre autres fonctions, qui ont été déclarées obsolètes:
Les deux premières sont respectivement équivalentes à static_pointer_cast et dynamic_pointer_cast, et leur usage est donc fortement découragé. Les deux dernières en revanche n'auront pas d'équivalent dans le prochain standard. Elles correspondent en fait à boost::polymorphic_cast et boost::polymorphic_downcast appliqués aux shared_ptr (voir Comment utiliser les pointeurs intelligents de Boost ?).
L'exemple suivant illustre une possible utilisation de ces deux fonctions:
La décision d'utiliser ou non ces deux fonctions vous incombe. Soyez simplement conscient que si vous le faites, vous rendrez votre code plus difficile à migrer le jour où vous souhaiterez utiliser les shared_ptr standards.
Pour terminer, rappelons qu'il est possible de construire un shared_ptr à partir d'un std::auto_ptr (qui est alors invalidé par le shared_ptr construit), ce qui peut s'apparenter en quelque sorte à un cast d'auto_ptr en shared_ptr.
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auteur : Aurélien Regat-Barrel | ||
boost::conversion introduit quatre types de cast sous forme de fonctions templates libres:
polymorphic_cast s'utilise comme dynamic_cast, mais contrairement à ce dernier
qui possède un comportement différent en fonction du type casté (en cas d'erreur),
polymorphic_cast lève systématiquement une exception std::bad_cast en cas
d'échec. Son comportement est donc le même que celui de dynamic_cast en cas
de conversion de références, et c'est précisément pourquoi polymorphic_cast
n'est pas prévu pour être utilisé avec ces dernière. Notez que polymorphic_cast peut être utilisé pour effectuer du cross-casting. Si vous utilisez dynamic_cast pour effectuer du downcasting (ou crosscasting) qui ne devrait jamais échouer, pensez à utiliser polymorphic_cast qui vous économisera de tester le résultat du cast et permet aussi de mieux signaler dans le code l'intention d'effectuer un cast qui ne devrait pas échouer.
Si l'utilisation de dynamic_cast vous procure des problème de performance dans votre programme,
(ce qui devrait traduire un problème de conception, voir Pourquoi l'utilisation du downcasting est-il souvent une pratique à éviter ?)
la solution habituelle est d'utiliser static_cast en remplacement.
Ce dernier est bien plus performant, mais aussi beaucoup plus risqué dans la mesure
où le compilateur vous fait pleinement confiance, et est incapable de vous signaler une erreur
(ce que dynamic_cast ou polymorphic_cast savent faire).
polymorphic_downcast est une sorte de compromis entre ces deux choix.
Compilé en version de développement (DEBUG), polymorphic_downcast se comporte
un peu comme polymorphic_cast, sauf qu'en cas d'échec une assertion failure est
déclenchée au lieu d'une exception.
Dans le code de production (RELEASE), son appel est remplacé par un simple appel
à static_cast, permettant ainsi d'obtenir un programme final performant sans
trop pénaliser la fiabilité.
polymorphic_downcast est malgré tout à utiliser avec retenu, en tant
qu'optimisation après qu'un problème de performances ait été identifié,
et si ce dernier ne peut pas être résolu en reconsidérant le design de l'application.
A noter aussi, que contrairement à dynamic_cast et donc polymorphic_cast,
polymorphic_downcast ne peut pas être utilisé pour du crosscasting.
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auteur : Aurélien Regat-Barrel | ||
Le programme suivant illustre comment utiliser boost::tokenizer pour découper une chaîne de caractères selon des séparateurs par
défaut, ou selon une liste de séparateurs bien précis :
Ce programme produit le résultat suivant :
Notez que les token vides (";;" par exemple) ne sont pas pris en compte.
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auteur : Aurélien Regat-Barrel | ||||
La question Comment supprimer correctement des éléments d'un conteneur ? illustre comment supprimer les pointeurs
d'un conteneur au moyen de std::for_each et d'un foncteur fait sur mesure.
Voici deux autres possibilités équivalentes utilisant Boost, afin de vous faire une idée de ses possibilités.
La première combine std::for_each avec un foncteur de Boost :
boost::checked_deleter, et la seconde
utilise Boost.Foreach :
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